Aire à battre
Piódão
Piódão
Au sommet du village, il y a une aire à battre communautaire. Dans les petits villages isolés, la solidarité communautaire a été un modèle de travail, une manière d’utiliser les infrastructures existantes (système d'irrigation, four, aire à battre) ou des terres en friche, indispensable à la survie des différentes communautés. Cet espace était utilisé pour sécher et battre les récoltes des céréales, comme le seigle, et des légumineuses, comme les haricots. On y voit d’innombrables gravures, de petits trous et de dessins, sur diverses pierres de l'aire à battre. Grand nombre correspondent à des podomorphes (en forme de pied), un seul pied ou les deux. On suppose que ces représentations sont liées à des cultes propitiatoires pour demander une récolte abondante et leur conservation.